lundi 16 mars 2009

Migration bienfaisante




Il suffit d'un hiver bien rigoureux dans le Minnesota pour comprendre l'engouement des Américains pour les séjours dans les zones certes ultra-touristiques, mais assurément chaaaauuuudes, du Mexique voisin. Avouons bien volontiers, photos à l'appui, que nous n'avons pas fait exception à la règle, suivant pour une petite semaine fin février la migration vers les plages ensoleillées de Cancùn. De quoi faire le plein de chaleur et se revigorer un peu en attendant l'été, puisque dans le Minnesota, on avait oublié de vous le dire, il n'y a pas de printemps (on passe, à notre plus grand regret, en une ou deux semaines, de l'hiver le plus froid à l'été le plus chaud).
Notre Aurélien a profité du séjour pour clapoter dans l’eau, salée ou non, des heures durant, notamment au petit parc aquatique jouxtant idéalement l’hôtel et qu’il ne cesse de nommer «Water Park » avec un accent à faire pâlir les meilleurs acteurs hollywoodiens. Emilie ne partage pas son goût pour l’eau, ni pour le soleil ou le sable, d’ailleurs. Elle a en revanche fait état de ses talents de danseuse le soir, au son de petits orchestres locaux. Quant à moi, je me suis joyeusement libérée des tâches ménagères et Maxime a engrangé des heures de sommeil, siestes comprises. Difficile de dire que nous sommes allés au Mexique, tant l’hôtel comprenait d’Américains ou de Canadiens, Québécois à l’accent si mélodique, mais cette pause estivale fut salvatrice au cœur de l’hiver qui dure. Vivement l'été !!!








mardi 3 mars 2009

Redoux félon...



C'est vrai, on le savait...on s'y était préparé...on nous avait prévenus : "Méfiez-vous du redoux !" Mais que voulez-vous, humains nous sommes... Alors quand le thermomètre a commencé à flirter avec les températures positives, non contents de retenter une sortie au parc, nous avons à nouveau chaussé les skis et enfourché la luge. Et le bonheur a été de courte durée : avec le redoux, les virus, furieux d'avoir été réduits à l'impuissance pendant plusieurs mois, ont refait leur apparition et envahi la maisonnée. Pendant quinze jours, nous avons dû nous battre tous les quatre, jour et nuit, tour à tour, contre ces terribles adversaires, mais la plus touchée a été notre petite Emilie qui n'est sortie victorieuse du combat qu'après deux jours d'hospitalisation.

Après cette lutte bien rude, une maigre consolation nous attendait : la neige avait fondu, le soleil continuait de briller, le printemps semblait nous faire de l'oeil...Après les tourments du corps, nous nous sommes mis à espérer, à rêver : "N'apercevait-on pas un petit bourgeon là ? N'était-ce pas une petite fleur qui pointait le bout de son nez ? Ne pouvions-nous pas tenter d'enlever les gants, le bonnet, de remettre des chaussures de ville, des TONGS....????". Et pleins de ces doux espoirs, nous sommes partis nous réchauffer sous le soleil du Mexique, mmmm, et puis nous sommes revenus. Et c'est là que le coup de grâce nous a été asséné : tempête de neige, de la neige partout, des gros flocons, de la glace, du vent, ce vent glacial, ce froid polaire, - 10 °C, - 20°C... Aaaaaargh !!!!! Traîtres espoirs ! On nous l'avait dit, on le savait... "Il peut neiger...jusqu'en avril ! ".